lundi 28 juin 2010

Keith me.

Monsieur,
C'est avec le plus grand respect que je vous écris, étant une fidèle de votre émission et de vos valeurs.
C'est aussi ce respect qui fait que je me permets de vous écrire aujourd'hui pour vous dire que vous avez dépassé les bornes en invitant sur votre plateau cette horde de jeunes gens dégénérés et mal peignés qu'on appelle les Rollig Stones.
Je ne suis pas ce qui se passe à Londres ni en Europe d'ailleurs, mais qu'ils gardent leurs épouvantails chez eux. Ils m'avait pourtant semblé que les Beatles étaient des gens bien sous tous rapports, coiffés, en costume et qui ne consommaient pas de drogue.
Comprenez-moi bien, il ne s'agit pas de leur musique. Je ne suis pas pour ma part fan de Rock and Roll mais il faut bien que la jeunesse emprunte le chemin du mauvais goût pour revenir à la raison. Non, ce qui m'inquiète c'est (pardonnez-moi d'utiliser ces mots mais je dois éclaircir ma pensée) cette sexualité qu'ils mettent partout dans leurs regards, dans leurs tenues vestimentaires. Ces cheveux longs, cette façon de ne pas baisser les yeux, on dirait des hommes préhistoriques prêts à bondir sur leurs proies. Ce Mick Jagger ressemble à une fille et avec un pantalon serrés, je ne serais pas étonnée qu'il soit pédéraste.
Mais le sommet est atteint par un de leur instrumentistes, un certain Richards (est-ce un nom Juif?) qui regarde les femmes comme des objets et joue du bassin en même temps que de la guitare. Non, vraiment, je suis offusquée. Ma fille a voulu un de leur disques, je l'ai consignée dans sa chambre jusqu'à nouvel ordre.
Pensez aux conséquences de vos actes sur la jeunesse, monsieur Sullivan. La télévision les influence et ils la prennent comme celle qui dicte les valeurs et le bon goût. Vous avez une responsabilité et si les majors vous forcent à inviter ces gens-là à nouveau, obligez-les à se couper les cheveux et à porter des tenues décentes.
J'espère que nous aurons de belle émission devant nous. Je continue à être une de vos fidèles et j'éspère vivement que vous invitiez à nouveau cette dame si charmante, miss Bones, reine des jardins.
Je vous indique mon adresse au dos de l'enveloppe afin que vous m'envoyiez une photo dédicacée si votre emploi du temps chargé vous le permet.

Avec toute mon admiration,
Peggy Sue, DALLAS.

P.-S.: La chemise du certains Richards était déboutonnée jusqu'au nombril. C'est de l'atteinte à la pudeur.

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